À propos

« Ce que je fais dans la vie ? Probablement le contraire de ce qu’on attendait de moi. »

Avant : la carrière “prestigieuse”

J’ai passé dix ans dans le secteur bancaire à sérieusement contempler l’idée de jeter mon ordinateur par la fenêtre du 32ᵉ étage de la Tour Est.

Dix ans à “piloter des projets stratégiques” — comprendre : produire du PowerPoint plus long que les rouleaux du Roi Fahd, remplir des tableaux Excel que personne ne lit, et écouter des réunions soporifiques à m’enfoncer des épingles à nourrice dans la cuisse pour rester éveillé.

« Prestigieux », disait-on.

Sur le papier, peut-être. Sur du Lotus triple épaisseur, à la rigueur.

Chaque mardi matin, ma petite voix me murmurait :

“Courage, plus que trente ans à tenir…”

Le train de ma carrière roulait à vitesse lente vers une destination qui n’était pas la mienne.

Et puis un jour, j’ai sauté.
Pas du 32ᵉ étage — du train.

Le Télétravailleur

J’ai pris mes galères, mes frustrations et mes anecdotes de bureau, et j’en ai fait des vidéos.
Puis un TEDx. Puis une scène.
J’ai donné vie à un personnage : Le Télétravailleur.

Deux ans plus tard, cet univers réunit plus de 400 000 abonnés sur Instagram, TikTok, LinkedIn et YouTube.
On rit ensemble des absurdités du travail — parfois jaune, mais on rit quand même.
Parce qu’on se reconnaît. Parce que ça soulage.

Aujourd’hui

Je ne me contente plus de créer des vidéos : j’utilise l’humour comme un outil.

Pour produire des campagnes créatives avec des marques qui osent communiquer autrement.
Pour intervenir en conférence et offrir un miroir drôle mais lucide du monde corporate.

L’humour n’est pas un à-côté.
C’est un langage universel.
Une façon de créer du lien, de faire passer des messages et de laisser une trace durable.

BullshitLab®

Pour prolonger l’univers, j’ai fondé BullshitLab® : une marque-concept qui transforme l’absurde en objets réels.

Des vêtements, des accessoires et des idées — aussi inutiles que nécessaires.
Certifiés ISO 0000, produits à Toulouse, durables mais vides de sens.

Structurellement inutile. Donc totalement indispensable.

En résumé

Si mes histoires peuvent éclairer, inspirer ou simplement faire sourire, alors c’est déjà beaucoup.
Le reste se fera naturellement… sauf si vous insistez pour une réunion en présentiel, un lundi matin à 8h30, sur le Parvis de La Défense.